Le spécialiste norvégien des dents, pièces d’usure et godets à très haute résistance a profité du salon Bauma pour dévoiler son nouveau concept de dents et porte-dents Intruder.
Ce système, né de la longue expérience de KVX, combine les avantages du système « one-bolt » – un boulon – avec ceux des systèmes plus traditionnels. « En ce sens, l’Intruder est un produit avant-gardiste qui permet d’économiser de l’énergie et d’assurer une bonne productivité », résume Antoine Philippart, responsable des ventes pour le marché francophone. Et d’ajouter : « La première caractéristique de ces nouvelles dents réside dans leur mode de fixation. Pour les pelles de 25 à 60 t et certaines catégories de chargeuses, un seul boulon est nécessaire pour assurer le maintien parfait des dents et autres pièces d’usure sur la lame-mère. » Autre spécificité du concept Intruder : les dents et porte-dents sont fabriqués en acier Sagitta, lequel leur confère une « dureté exceptionnelle qui se traduit par des durées de vie accrues et des coûts d’utilisation réduits », avance le responsable des ventes. En plus de leur résistance, les nouvelles dents KVX sont particulièrement longues. Ce qui n’apparaît être qu’un « détail » permet en réalité d’épargner la lame et certaines surfaces du godet d’une usure prématurée. « Par conséquent, des protections sur le godet, qui auparavant s’avéraient nécessaires, deviennent superflues », complète Antoine Philippart.
Testé en Norvège durant deux ans, le système Intruder est désormais disponible sur tous les marchés (essentiellement en Europe, Russie, Australie, Amérique du Nord et Afrique). « L’objectif à moyen terme est de proposer la série Intruder pour toutes les pelles entre 20 et 100t », affirme le responsable des ventes. Par ailleurs, KVX a également présenté lors de la Bauma son nouveau godet KVX Intruder. Ce dernier a notamment été conçu pour bénéficier au maximum des avantages du nouveau système de dents et porte-dents. Avec ces nouveautés, le constructeur norvégien rappelle ainsi une nouvelle fois que ses capacités d’innovation restent intactes, « dans un monde où celles-ci restent rares », conclut Antoine Philippart.