La crise économique fait plonger le marché des pneus, notamment en grands formats pour poids lourds : baisses de 70 % pour la première monte et de 35 % pour le remplacement. Michelin dispose de nombreuses usines dans les pays industrialisés. Certaines semblent trop petites pour rester compétitives. Sur ses 68 usines, 50 se situent en Europe de l’Ouest et en Amérique du Nord. Michelin a déjà fermé certains sites comme Toul et en a spécialisé d’autres comme Bourges. La volonté de ne pas délocaliser à outrance est réelle, mais les parts de marché bougent sur les continents.
Un analyste financier précise qu’environ 20 000 personnes doivent partir à la retraite d’ici trois ans. Toutes ne seront pas remplacées. Il pense que convertir baisse des effectifs en gains de productivité conduira à supprimer des sites.
Les suppressions de postes passeront essentiellement par les départs en retraite, éventuellement anticipés. Michelin s’engage à proposer un ou deux autres postes pour les autres situations personnelles.
(Source les Échos)