Eurovia innove via sa filiale Valentin pour faciliter l’inspection des canalisations dans lesquelles un robot ne pourrait accéder. Pour parvenir coûte que coûte à visualiser la canalisation, l’idée est de la faire au moyen d’un drone volant.
C’est une filiale d’Eurovia, la société Valentin, et plus précisément sont service Réhabilitation/Assainissement, qui a eu l’idée d’utiliser un drone volant. En effet, pour réaliser ses diagnostic de réseau, elle effectue des inspections télévisées avant ses travaux de réhabilitation, pour infirmer ou confirmer le diagnostic initial des projets. Habituellement, ce type d’inspection se fait au moyen d’une caméra «robot» qui est montée sur un chariot motorisé et reliée par un ombilical à un camion-atelier en surface. Le tout est commandé depuis un pupitre par un opérateur spécialisé, le robot enregistrant les images à l’avancement.
Passer que la robot n’y arrive plus
Pour que l’inspection puisse être réalisée dans son intégralité, cela nécessite que la caméra puisse rouler… et donc d’avoir une continuité de fil d’eau, un support propre et stable. Quand le robot caméra ne peut pas accéder (réseau encrassé, présence importante de boue ou canalisation non circulaire – dalot rectangulaire, présence de gaz H2S), Valentin réalise une inspection télévisée au moyen d’un drone volant protégé par une cage permettant de s’affranchir des contraintes propres aux réseaux enterrés.