Ischebeck France propose à la location et à la vente, 2 gammes de blindages, en acier et en aluminium. « Aujourd’hui, au regard de la qualité de nos matériels en aluminium, nous serions tentés de ne pratiquement plus faire d’acier, justement parce que c’est beaucoup trop lourd, et qu’ils nécessitent des moyens de mise en œuvre importants » explique Marc Le Delliou, directeur général d’Ischebeck France.
« Lorsque l’on se trouve dans un endroit particulièrement urbanisé ou en centre-ville, avec une densité d’occupation des trottoirs ou des routes tellement contraignante, et que l’on peut imaginer, qu’avec une mini-pelle, on pourra positionner des blindages à des profondeurs importantes, c’est bien de la pose blindages en aluminium dont il sera question » débute Marc Le Delliou. Plus légers, les blindages en aluminium seront donc plus facilement transportables, une somme d’avantages indéniables dont l’origine est avant tout le poids. Plus facilement manutentionnables Les blindages en aluminium nécessiteront moins de moyens pour leur mise en œuvre sur le chantier. Marc Le Delliou cite encore un exemple : « Beaucoup de nos clients qui sont des intervenants des services techniques auprès des collectivités, ont dans leur camionnette, des blindages complets, qu’ils montent très rapidement et qu’ils pourront mettre en place avec des mini-pelles, lors d’interventions d’urgence, en cas de fuite ou autre. À l’inverse le même blindage en acier, c’est tout de suite 1 t à 1,5 t, alors qu’un blindage en aluminium, c’est 300 kg ». Le système en aluminium, très modulaire, permettra par ailleurs de s’adapter à n’importe quelle configuration, même en cas de présence d’une forte densité de réseaux. Léger et souple, l’aluminium permettra de blinder au droit des concessionnaires qui traversent les tranchées. « Avec des éléments en aluminium, au format restreint, puisqu’ils doivent rester manuportables, on peut s’approcher au plus près des concessionnaires existants, de manière très sécurisée » ajoute-t-il. Une palplanche en aluminium Le blindage en aluminium permettra de descendre à des profondeurs très importantes, jusqu’à 6 m, avec tous les éléments manuportables. « Avec des éléments de 3 m de long, on ne peut aller qu’à 3 m de profondeur, mais en deçà, on peut descendre jusqu’à 6 m. Nous avons développé une palplanche en aluminium, un élément de 3,5 m qui pèse 19,5 kg.» Facilement transportables par un seul homme, la pose n’en est que plus facile, et le chantier pourra ainsi gagner en temps de réalisation. Le stockage, « cerise sur le gâteau » Pour le fabricant, le stockage des blindages aluminium sera également plus avantageux. « Sur notre site, près de Paris, rappelle le directeur général, nous ne savions pas comment stocker notre matériel en acier, alors que c’est un aspect qui fait partie intégrante de notre activité. Alors que pour l’alu, on peut empiler les blindages et les stocker sur plusieurs centaines de mètres dans une zone étroite. » La gestion de la distance, du transport… « Notre site de stockage étant en région parisienne, le transport et la distance pour aller livrer du matériel est une contrainte, mais certains acheteurs sont prêts à payer le transport. Un coût qui ne pénalise pas la vente dans la mesure où le matériel ne prendra que très peu de place sur le camion. Ainsi, un blindage de 3 x 3 m ne prendra que 1 m sur un camion. » La fin de l’acier ? « Nous continuons à proposer de l’acier, car pour les blindeurs, il reste synonyme de solidité, l’aluminium est certes plus fragile, mais nous louons des blindages de ce type tous les jours, sans retour de matériel abîmé. L’alu va faire gagner du temps de mise en œuvre, avec moins de moyens, et au final, il restera globalement moins cher. Mais l’acier n’est pas mort, loin de là » conclut Marc Le Delliou.
