Dans le cadre du projet de renforcement du réseau Gacogne-Midi (RGM) de transport de gaz, et à mi-chemin de sa livraison à la fin du mois d’octobre 2018, Teréga, acteur du marché gazier français, rappelle les enjeux d’un tel chantier à l’envergure nationale.
Lancés en juillet 2017 par Teréga, les travaux de renforcement Gascogne-Midi du réseau de gaz, prévoient la construction d’une canalisation de 61,8 km et de diamètre 900 mm, enfouie à 1,20 m de profondeur minimum, qui reliera Lussagnet (Landes) et Baran (Gers), et l’ajout d’une compression à Barbaira (Aude). Un projet qui répond à un intérêt principalement économique.
Objectif : une place unique du marché national
D’abord, il s’agit bien d’en finir avec le phénomène congestion au niveau des infrastructures de grand transport de gaz reliant le Nord au Sud de la France, qui se traduit par un écart de prix entre les deux régions. L’augmentation de la capacité de transit et de fluidification des échanges, permettra d’uniformiser les prix entre les zones. L’amélioration de la sécurité d’approvisionnement est également un des objectifs du projet.
Le projet RGM en quelques chiffres
La canalisation traverse 20 communes, 43 cours d’eaux, 2 zones Natura 2000 et 4 zones naturelles d’intérêt écologique faunistique et floristique. On comprendra que l’un des enjeux majeurs pour Teréga a également consisté à réduire au maximum l’impact environnental. Une importante phase de remise en état commencera d’ailleurs le 11 juin prochain.
Teréga fait aussi état de 2 553 155 km parcourus par les équipes, de plus de 430 000 heures travaillée, 220 personnes travaillant sur le site (350 en période de pointe), et souligne également que 100 % des accords domaniaux ont été obtenus à l’amiable (202 propriétaires au total ont été concernés). Pour la réalisation de la canalisation, l’entreprise gazière s’est également rapprochée d’entreprise spécialisées locales et régionales, engendrant des retombées économiques locales importantes.
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