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Vélib’ : Smovengo fusille JC Decaux et ses partenaires

Par S. B.. Publié le 16 mars 2018.
Vélib’ : Smovengo fusille JC Decaux et ses partenaires
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Sous le feu des critiques à cause des retards de l’installation des nouvelles stations Velib’, Smovengo a décidé de ne plus endosser toute la responsabilité des problèmes rencontrés par la passation de pouvoir avec JC Decaux et charge tout le monde pour mieux répartir les torts. Ambiance…
 
Et la société d’énumérer les bâtons qu’on lui met dans les roues et qui expliquent le retard à l’allumage du service. Avant d’en arriver au règlement de compte, l’entreprise rappelle qu’elle est composée d’acteurs leaders européens et mondiaux (Indigo, Mobivia, Moventia, Smoove…) qui ont su relever le défi de chantiers vastes et complexes dans de très nombreux pays dans le monde, qu’elle œuvre avec des partenaires de qualité comme Bouygues, Colas ou High Graph, que 100 % des équipements (vélos, bornes, bornettes) nécessaires au projet sont produits et disponibles et elle se félicite de l’excellente collaboration et des échanges constructifs avec les élus de terrain sur ce projet, que ce soit avec la Mairie de Paris ou avec les équipes municipales des nombreuses communes franciliennes qui vont accueillir Vélib’ Métropole.
Cela, c’est pour le positif. Puis viennent les explications !
 
La première attaque est pour JC Decaux, son concurrent éconduit, qui « a tout tenté par ses recours juridiques (tous perdus !) et ses manœuvres dilatoires, y compris en matière sociale, pour retarder le passage de relais », dont les « propos sur l’électrification démontrent un manque d’information ou un amateurisme assez confondant » et dont le « très grand retard dans le démontage de ses stations perturbe fortement la montée en puissance de nos chantiers ».
C’est ensuite la gestion administrative du projet par le SAVM (Syndicat Autolib et Vélib Métropole) qui « a souffert de graves insuffisances » et « n’a pas été menée avec toute l’efficacité voulue par un tel appel d’offres, d’une ampleur absolument considérable par sa taille et ses défis technologiques qui prévoyait en outre une continuité de service nécessitant les process les plus rigoureux ».
 
Puis vient l’inventaire factuel des problèmes comme la contractualisation par le SAVM qui a dérapé de 3 mois (en partie expliquée par le recours déposé par JC Decaux), les 6 semaines ont été perdues par le SAVM pour la validation des designs des bornes et des vélos par rapport aux délais contractuels, les cahiers des charges techniques fournis incomplets, notamment pour la gestion des travaux de génie civil et pour la partie électrique ou encore les négociations sociales pour la réembauche des personnels Cyclocity qui se sont prolongées jusqu’à la mi-décembre, l’important retard pris par JC Decaux dans le démontage des stations Vélib’ 1 (à date, 350 stations qui auraient dû être démontées ne le sont toujours pas), le retard pris par Enedis qui n’aurait électrifié que 98 stations, l’absence de confirmation par le SAVM de l’adresse définitive pour près de 200 stations
 
Smovengo souligne également que le « calendrier contractuel prévoyait 525 stations et non 700 au 1er janvier. Persister à répéter des chiffres inexacts ne change pas la réalité et n’offre pas aux élus la transparence nécessaire ».
On notera un point marquant pour expliquer ce retard : l’utilisation de vélos électriques ! En effet, ils représentent 45 000 bornettes à brancher sur 220 V. Smovengo explique que « le sous-sol parisien se révèle beaucoup plus complexe que ne l’imaginait le SAVM sur le plan du génie civil dans son cahier des charges. 544 stations ne peuvent toujours pas être raccordées au réseau électrique car les informations techniques (normes C17-200 pour le mobilier urbain électrifié) ne sont pas disponibles. Du coup, afin d’offrir aux utilisateurs une solution, certes non idéale mais temporaire, nous avons mis en fonctionnement les stations sous batterie. Cela offre un service mais avec des aléas, particulièrement en période de froid qui décharge les batteries. »
 
Malgré tous ces obstacles, 376 stations ont été mises en service au 10 mars et plus de 3 500 vélos sont en circulation.
 
@smovengo
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