L’étude « Infrastructures invisibles : ce que les Français disent de leurs réseaux du quotidien », réalisée par l’institut Terram est en ligne sur le site de l’association.
Résumé. Sous nos pas, une République discrète tient le pays : routes, réseaux d’eau, d’électricité, d’assainissement, ouvrages d’art… Invisibles quand tout fonctionne, ces infrastructures deviennent le miroir des fractures françaises dès qu’elles faiblissent. Cette étude révèle trois attentes massives des Français : de la clarté (qui fait quoi, avec quels moyens ?), de la fiabilité (entretenir avant d’inaugurer) et de la sobriété (réparer, prolonger, adapter). Elle montre comment l’opacité des compétences alimente la défiance, comment la maintenance redevient un acte politique et écologique majeur, et pourquoi les municipales 2026 pourraient se gagner sur le terrain du « concret ».
À rebours des promesses spectaculaires, elle esquisse une « République du maintien » : gouverner, c’est d’abord garantir la continuité du réel, rendre visibles les priorités et prouver, par l’entretien des réseaux, que l’impôt se transforme en biens communs qui tiennent.
L’étude repose sur un questionnaire auto‑administré en ligne par OpinionWay, réalisé auprès d’un échantillon représentatif de 3 034 Français âgés de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée selon la méthode des quotas, sur la base des critères suivants : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle, type de territoire et région de résidence. Les entretiens ont été conduits du 15 au 22 septembre 2025.
Chiffres clés :
88 % des Français estiment que l’eau, les réseaux et la voirie doivent être des sujets abordés lors de la campagne des élections municipales de 2026.
L’entretien des réseaux arrive en tête des priorités d’un programme municipal (57 %), devant l’adaptation au changement climatique (44 %) et les projets visibles du quotidien (33 %).
59 % des Français estiment qu’inaugurer un aménagement visible – une nouvelle place, un espace public… – alors que des réseaux sont dégradés constitue une erreur de priorité.
53 % des Français accepteraient un effort fiscal temporaire pour financer l’entretien et la modernisation des réseaux, dont 15 % sans condition et 38 % en échange d’arbitrages clairs et vérifiables.
61 % des Français se déclarent mal informés sur l’état et l’entretien des infrastructures de leur commune.
88 % des Français estiment que l’eau, les réseaux et la voirie doivent être des sujets abordés lors de la campagne des élections municipales de 2026.
L’entretien des réseaux arrive en tête des priorités d’un programme municipal (57 %), devant l’adaptation au changement climatique (44 %) et les projets visibles du quotidien (33 %).
59 % des Français estiment qu’inaugurer un aménagement visible – une nouvelle place, un espace public… – alors que des réseaux sont dégradés constitue une erreur de priorité.
53 % des Français accepteraient un effort fiscal temporaire pour financer l’entretien et la modernisation des réseaux, dont 15 % sans condition et 38 % en échange d’arbitrages clairs et vérifiables.
61 % des Français se déclarent mal informés sur l’état et l’entretien des infrastructures de leur commune.