Comment en est-on arrivé là ? Comment le roi des réseau, celui qui gouverne tous les autres, peut-il être à ce point sensible au changement climatique ? Tout simplement parce qu’une grande partie du réseau est installée près des côtes. Le développement exponentiel d’internet a poussé à parer au plus pressé pour répondre à la demande. Toutefois, si ces infrastructures sont conçues pour résister aux aléas climatiques, elles ne sont pas conçues pour rester en immersion complète. « Une grande partie de l’infrastructure existante est située juste à côté des côtes, de sorte qu’il ne faut pas beaucoup plus que quelques centimètres d’eau en plus pour qu’elle se retrouve sous l’eau », explique Paul Barford, scientifique à l’Université du Wisconsin, Madison et co-auteur de l’étude. « Le réseau a été déployé il y a 20 ans, quand personne ne pensait au fait que le niveau de la mer pouvait monter. »
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Le problème est que le changement climatique est largement engagé, que la montée des eaux est maintenant une réalité et que le réseau internet est partout. Qu’il s’agisse de regarder une vidéo sur youtube, de participer à la régulation d’un réseau aérien ou encore de gérer les infrastructures d’un smart-territoire, tout notre système y fait appel.
La note d’optimisme ? C’est qu’il s’agit d’un phénomène progressif qui va s’étaler sur une quinzaine d’année. C’est largement suffisant pour que les grande compagnies de télécoms se penchent activement sur le sujet et rectifient le tir. Mais il ne faut pas trainer pour prendre les bonnes décisions car les emplois du temps des entreprises sont déjà bien chargés avec la course mondiale au déploiement de la fibre optique.