Une 2ème réunion publique d’information sur les suites de l’incendie de l’unité de clarifloculation de l’usine Seine aval du Siaap s’est tenue à la sous-préfecture de Saint-Germain-en-Laye (78). Le Siaap a fait lors de cette réunion un point de situation très précis sur les premiers effets des actions et réflexions qu’il a entreprises depuis la déclaration du sinistre le 3 juillet dernier et la première réunion d’information du 8 juillet.
 
Le Président du Siaap , Belaide Bedreddine, a démarré son discours par un rappel : « notre métier, c’est de préserver la Seine et la Marne ; nous avons d’ores et déjà permis le retour rapide à une bonne qualité du fleuve par temps sec, comme c’est le cas en ce moment. Nous avons présenté les scenarios de traitement à l’étude par temps de fortes pluies, quand les orages arriveront sur l’Ile-de-France. Être le plus efficace possible dans ces cas-là est notre priorité ».

Un scénario et de l’oxygénation
 
Le scénario présenté par le Siaap pour le temps de pluie continuera de s’appuyer principalement sur la gestion des flux via son système de pilotage Saphyrs permettant de rediriger des volumes d’eaux usées destinés à Seine aval vers les autres usines du Siaap en Ile-de-France. Par ailleurs, le Siaap a annoncé l’installation en Seine d’ici la fin de cette semaine de deux stations d’oxygénation de l’eau dans le canal emprunté par les eaux en sortie d’usine vers le fleuve. Ces installations doivent contribuer à l’atténuation de la baisse en oxygène dissous qui pourrait survenir en cas de fortes précipitations.

Des engagements pour les poissons
 
Concernant les actions conduites pour la vie piscicole en Seine, le Siaap a fait le point sur les engagements qu’il avait pris comme le ramassage des poissons continuera de s’effectuer tout l’été à raison de 3 passages par semaine, même si la fin de la mortalité piscicole est d’ores et déjà constatée dans le fleuve. Et pour être le plus efficace possible et donner un coup de pouce à la vie, des premiers contacts ont été pris avec les Fédérations de pêcheurs des Yvelines et du Val-d’Oise pour concevoir, organiser et planifier les campagnes de rempoissonnement.
Concernant les causes de l’incendie, le SIAAP a rappelé que le travail des experts venait de débuter et qu’il faudrait donc attendre la fin de leur mission pour connaître l’origine du sinistre. Parallèlement, un audit de sécurité des installations du SIAAP, dont les modalités sont à l’étude, sera très prochainement lancé comme le SIAAP l’avait annoncé le 9 juillet dernier.
 
Une prochaine réunion se tiendra le 5 septembre prochain à 15h.