Tout commence lorsqu’Hans von Holst (professeur en neurochirurgie) et Jan Wikander (professeur en électromécanique) ont, en 2013, l’idée de créer un gant pour venir palier les déficiences biologiques de patients ayant subit un accident de la vie et dont l’usage de la main est devenue particulièrement pénible : c’est le Carbonhand. C’est le point de départ du Ironhand puisque, séduit par cet incroyable accessoire, Eiffage propose un partenariat pour développer la version BTP de ce produit. En 2018, le premier Ironhand voit le jour. Les nombreux tests auront permis d’affiner le concept pour arriver au Ironhand 2e génération que nous avons pu manipuler et essayer. L’autonomie ? Elle est annoncée pour 7 heures. Le poids ? C’est 20 gr pour le gant et 800 gr pour l’unité motrice.
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Deux modèles sont disponibles
L’un est s’apparente à un sac à dos tandis que le second se contente d’une ceinture. C’est ce dernier que nous avons testé. Un microprocesseur imite lecerveau, des actionneurs de puissance font office de tendons/muscles et des capteurs de pression (1 au bout de chaque doigt et un 6e dans la paume) prennent exemple sur la sensation du touché. Les capteurs de pression transmettent l’information de la force appliquée par l’utilisateur et le cerveau de l’appareil va commander la force complémentaire pour soulager la main du porteur. Facile à enfiler, il dispose d’une télécommande pour le réglage de la force et le choix entre de 2 profil, les paramètres plus fins étant réglables sur une application et transmis sans fil en temps réel
Loxam dans l’aventure
Le 5e loueur mondial, déjà en avance sur les normes de sécurité pour les matériels qu’il propose, va mettre le gant en location. Le tarif tournerait autour de 300 € pour la formule mensuelle qui devrait être la plus plébiscité. C’est cette formule qui devrait être majoritairement choisie puisque le gant s’adresse surtout à des travailleurs aux actions répétitives. Selon les professions et les outils manipulés, les améliorations des conditions de travail sont sans appel : en termes de réduction d’effort, on atteint 32 % pour un opérateur de marteau piqueur, 46 % pour un opérateur de collecte de déchets, 56 % pour un tireur au râteau dans l’industrie routière et jusqu’à 86 % pour un coffreur !