Pour mémoire, l’éclairage public représente aujourd’hui 16% de la consommation énergétique total des collectivités et plus de 10 millions de points lumineux dont 40% ont plus de 25 ans. Or les obligations réglementaires européennes et françaises (RGPD, open data, DT-DICT, plan quinquennal pour le bâtiment, SNBC, PCAET et SRADETT...) risquent de changer la donne notamment en matière d’augmentation des coûts opérationnels, de renforcement des études d’ingénierie et de développement de nouvelles compétences.
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Sur le plan environnemental, l’éclairage a son rôle à jouer dans l’entrave au réchauffement climatique. Il représente à ce jour une consommation de 50 TWh d’électricité soit 12% de la consommation totale en France dont 66% pour le seul éclairage des bâtiments tertiaires. Et 80% de ces installations tertiaires sont obsolètes. Une remise à niveau pourrait baisser les émissions de CO² de plus de 4 millions de tonnes par an, soit une économie de 5,1 milliards en maintenance. Et la France est malheureusement le pays qui investit le moins dans le matériel d’éclairage.
En parallèle, le plan quinquennal lancé par le ministère de l’Environnement concernant l’éclairage des bâtiments éducatifs pourrait réduire de plus de 670 millions de t de CO² par an. La définition d’un bilan carbone de l’éclairage, l’impact des différentes solutions de gestion de l’éclairage, notamment public, sur la biodiversité, le recyclage et l’écoconception de l’éclairage seront également à l’ordre du jour des échanges lors des JNL.