La CPCU (Compagnie parisienne de chauffage urbain) a un objectif ambitieux : arriver à 60 % d’énergies renouvelables (EnR) dans son mix énergétique dès 2020. Actuellement à 50 %, ce taux va grimpe de 2 % cette grâce à un contrat de fourniture de 100 GWh de biométhane par Engie. Ce contrat a été signé pour les 5 prochaines années. C’est un engagement fort quand on connait la versatilité des tarifs des énergies fossiles. Cette quantité de gaz permettra la production de 130 000 tonnes annuelles de vapeur verte à destination du réseau de chauffage urbain parisien. Un accord déterminant au service du
verdissement de la métropole francilienne, et qui constitue à ce jour le plus important contrat de biométhane en France.
Ce choix du biométhane fait suite à une longue suite d’évolution vers un chauffage plus vert après l’abandon du fioul lourd et la réduction pour moitié du charbon, l’introduction du bois, le recours aux biocombustibles liquides (huiles végétales) et à la géothermie.
Ce changement n’est pas anodin puisque la CPCU est, de loin, le premier réseau de chaleur français (7ème réseau de chaleur en Europe et 11ème dans le monde par sa taille).
Quant à l’origine du biométhane, il faut la chercher du côté des déchets agricoles et agroalimentaires.
Ce biométhane est produit à partir de déchets agricoles et du secteur agroalimentaire et représente l’équivalent de 10 000 logements chauffés avec de l’énergie 100 % verte.
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