Si David El Fassy, son PDG a salué l’annonce de la Firip (fédération des industriels des réseaux d’initiative publique) relative au lancement des opérations pilotes pour accéder au statut de zone fibrée, il souligne le caractère d’urgence face à la lenteur des grands opérateurs à venir sur les RIP dont ceux-ci ne sont pas délégataires. "La zone fibrée est une opportunité, voire même une obligation et une nécessité. Elle aura un rôle vertueux en apportant plus de lisibilité et de confiance aux investisseurs sur les RIP en France. Mais concrètement nous ne pouvons pas attendre le déploiement progressif du statut de zone fibrée pour remplir nos réseaux", déclare le dirigeant.
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Alors que l’opérateur entre en phase de pré-commercialisation des prises FTTH dans la Manche, qu’il lance la commercialisation de 5 000 nouvelles prises dans le Doubs et qu’il s’apprête à officialiser le lancement du projet Rosace en Alsace (le plus gros RIP de France avec 375.000 prises), il se dit confiant sur la commercialisation. "Aujourd’hui, dans les zones où le débit DSL est faible, les abonnés se ruent sur la fibre. A Vaux-et-Chantegrue, un village du Doubs comptant environ 340 foyers, le taux de pénétration atteint plus de 50%. Il est équivalent sur le réseau Resoptic (Moselle), dans les zones où l’ADSL ne dépasse pas 4 Mbps", indique David El Fassy.