Très réputée en Angleterre et en Europe, la cérémonie des Global Light Rail Awards célèbre l’innovation et l’excellence dans le secteur des projets de tramway et distingue les meilleurs projets selon une dizaine de catégories. Pour cette édition 2022 qui s’est tenue début octobre, plus de 120 dossiers de candidature ont été déposés. Le prix « réalisation exceptionnelle en matière d’ingénierie » récompense la forte implication des équipes d’Egis et leurs compétences en matière de grands projets urbains et d’innovation. Il contribue également à renforcer la notoriété d’Egis au Royaume-Uni, les équipes réalisant actuellement le tramway de Birmingham ainsi que de nombreux projets ferroviaires.
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Au début du projet, Egis a décidé de s’appuyer sur le BIM pour concevoir le futur site de maintenance et de remisage du tramway (SMR) de Dromel -– Montfuron, ainsi que toutes les infrastructures sur le périmètre de la place Castellane, périmètre urbain sensible en termes d’aménagement urbain. Cette première expérience de modélisation BIM des infrastructures linéaires et du bâtiment de maintenance et de remisage menée, en phase AVP, fut particulièrement réussie. Cette dernière a permis, en 2018, de consolider la conception, notamment concernant les interfaces avec les nombreux ouvrages et réseaux enterrés existants. Elle a aussi facilité les échanges et donc la compréhension des enjeux techniques et d’insertion avec le maître d’ouvrage et les parties prenantes. Cette maquette numérique « technique » est aussi devenue un moyen de communication à destination des décideurs politiques, des riverains et commerçants de la zone au travers d’une vidéo permettant de naviguer au sein de la nouvelle place Castellane aménagée. Egis s’est également appuyé sur cette maquette numérique pour développer de nouvelles pratiques de collaboration et de revues techniques de projet. Les projets complexes comme celui du tram de Marseille mobilisent des spécialistes très différents. La maquette numérique ne révolutionne sans doute pas leur travail, mais elle leur sert « d’objet frontière », c’est-à-dire de support intelligible leur permettant de se comprendre plus aisément, sans effort particulier de traduction.
