Avec quelque 19 847 habitants, la ville de Mitry-Mory représente l’autre terminus des 8 km de voies ferroviaires destinées à relier la gare de l’Est, à Paris, avec l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle.
Jugeant le projet de CDG Express « économiquement, écologiquement et socialement irresponsable », la commune craint plus particulièrement « les nuisances liées à l’exploitation du tronçon », explique Le Canard Enchaîné.
Elle a d’ailleurs déposé un mémoire auprès Conseil d’Etat pour faire annuler le projet. Si son désir est exaucé, l’entreprise concessionnaire (constituée d’Aéroports de Paris, SNCF Réseau et la Caisse des Dépôts) ne pourrait continuer les travaux et la ligne express ne verrait pas le jour pour les Jeux Olympiques 2024.
Par ailleurs, comme le rappelle Le Canard Enchaîné, dans son avis rendu public le 17 août dernier, l’Arafer (Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières) a pointé du doigt le « caractère non stabilisé et incomplet du montage financier » du CDG Express dont elle estime le coût « entre 2 et 2,5 milliards d’euros courants ».