Le rapport parle d’un "dérapage considérable du coût prévisionnel" avec des dépenses évaluées désormais à 38,5 milliards d’euros contre 25,5 milliards d’euros de budget initial, établi en 2013. Partant de ce constat, la Cour des comptes émet de "sérieuses interrogations sur la capacité à respecter les échéances olympiques".
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Dans sa ligne de mire, la Société du Grand Paris, dont la gouvernance doit être revue. "La gouvernance de la SGP est désormais trop tournée vers la dimension politique du projet et pas assez vers la maîtrise des enjeux, en particulier les objectifs de coûts", souligne-t-elle. "Le coût du projet doit désormais être stabilisé" et "ce nouveau coût doit s’imposer à la SGP", martèle la Cour des comptes qui appelle au passage à "revoir le calendrier".