Sur les 118 km du futur "RER londonien", la majeure partie du projet consiste à renouveler les équipements, systèmes et ouvrages ferroviaires existants. A quelques exceptions près, seule la section centrale avec ses deux tunnels de 21 km chacun constitue, à proprement dit, un chantier de construction neuve. Mais quel chantier ! Au travers de trois contrats d’une valeur totale avoisinant les 500 millions d’euros, le groupement composé des entreprises Alstom, TSO et Costain (ATC) s’est engagé à concevoir, fournir et installer l’ensemble des équipements ferroviaires et systèmes (voie, caténaire, signalisation, alimentation…), mais aussi à réaliser tous les essais en vue d’une mise en service à fin 2018.
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Rien n’est laissé au hasard afin de donner naissance à une infrastructure de transport capable d’améliorer la connexion de Londres avec sa banlieue et contribuer à désengorger des métros trop souvent bondés. Une ambition qui n’est pas sans rappeler celle des projets du Grand Paris.