L’association de consommateurs UFC-Que Choisir a décidé de saisir la justice administrative pour attaquer les contrats de transports publics franciliens passés entre les transporteurs RATP et SNCF et l’autorité organisatrice, le Syndicat des transports d’Ile-de-France (Stif). En cause : la récurrence des retards.
Selon une dépêche AFP reprise par le site Boursorama, l’UFC-Que Choisir estime que ces contrats pluriannuels de délégation de service public, renouvelés en octobre dernier, ne défendent pas assez les passagers au vu de la ponctualité souvent défaillante des transports en commun de la région parisienne. L’association égratigne aussi au passage les candidats aux prochaines élections régionales, les accusant de vouloir faire de la ponctualité une priorité de leur action alors que les contrats sont déjà quasi-signés. La dépêche AFP cite un communiqué de l’UFC-Que Choisir, qui regrette l’absence « d’un droit au remboursement automatique en cas de retards récurrents ».
Le Stif est actuellement dirigé par le président PS sortant de la région Ile-de-France, Jean-Paul Huchon, et a donc renouvelé les contrats de transports publics franciliens, courant de 2016 à 2019 avec SNCF, et de 2016 à 2020 avec RATP. Ces contrats prévoient notamment des investissements cumulés de 20 milliards d’euros.