Parmi les nombreux travaux qui doivent permettre la réouverture de la ligne SNCF entre Cambo-les-Bains et Saint-Jean-pied-de-Port, l’entreprise GTS achève des opérations de protection des parois rocheuses à proximité de la voie.
Spécialisée en géotechnique et sécurisation, la filiale du groupe NGE intervient jusqu’en août sur 42 ouvrages distincts répartis le long d’un tracé de 33 km : 40 en terrain rocheux et 2 en terrains meubles. La majeure partie des opérations a déjà été effectuée et a porté sur la pose de filets de protections de parois rocheuses. À l’aide d’élévateurs gyroscopiques rail-route et de foreuses mécanisées, des forages de 3 m de profondeur ont ainsi été réalisés, dans les parois sur quelque 15 000 ml, afin d’installer les ancrages des 45 000 m² de grillages plaqués. Pour faire bonne mesure, 1 000 m d’écrans pare-blocs et barrières grillagées étaient aussi au programme. "Nous avons utilisé des écrans ETAG 27, allant de la classe 0 à 7 ainsi qu’un écran anti coulée de boue", détaille le chef de secteur, Laurent Viguier.
GTS a également effectué la pose de filets détecteurs sur 1,6 km, en co-traitance avec l’entreprise TSO Caténaires, en charge des études. Cette technologie consiste en un maillage de fils qui, lorsqu’il est rompu, informe de la chute de pierres et permet aux trains d’être stoppés avant leur arrivée sur la zone à risque. "Les DCR [ndlr : détections de chutes de rochers] sont de plus en plus courantes sur les installations ferroviaires. Concrètement, le système consiste à poser des poteaux métalliques tous les 10 à 15 m entre lesquels un maillage électrifié est installé", explique Laurent Viguier.
Enfin, la société a assuré la sécurisation d’ouvrages en terres meubles par du terrassement et du petit Génie Civil. "Nous utilisons des techniques un peu différentes de ce que l’on peut utiliser en protection de parois rocheuses pures. Il s’agit d’un mur de soutènement en béton armé et de filets à haute limite élastique pour reprendre des masses importantes", conclut Laurent Vigiuier.