Implanté à Sotteville en Seine-Maritime, le centre de maintenance des matériels de l’infrastructure (C2Mi) a été entièrement modernisé pour doter la Normandie d’un outil à la hauteur des ambitions de la SNCF pour le réseau ferré.

En lieu et place d’un simple garage pour véhicules de service installé depuis 1979, la commune de Sotteville-lès-Rouen peut désormais s’enorgueillir d’accueillir l’un des centres les plus modernes du pays.

Jusqu’à quatre engins de travaux ferroviaires peuvent être traités simultanément sur ce site de 2 000 m², qui intègre également des activités encore récemment assurées par l’atelier de Caen. Avec une fosse triple de 40 m de long, mais également un vaste magasin et un atelier avec plan de travail, chaudronnerie, local hydraulique et local Outilog, les équipes de maintenance disposent d’un "outil de production performant au service du réseau ferroviaire haut et bas-normand, pour sa modernisation et son renouvellement", se réjouit le président de SNCF Réseau, Jacques Rapoport.

Un investissement nécessaire

Evidemment, ce nouvel atelier n’a pu être réalisé sans consentir un certain niveau d’investissement. Au final, pas moins de 2 millions d’euros et 18 mois de travaux auront été nécessaires pour transformer le site de fond en comble. Si le coût peut paraître élevé à première vue, il semble presque dérisoire lorsqu’on le rapporte aux 150 millions que consacrera SNCF Réseau pour renouveler et moderniser l’infrastructure ferroviaire en régions normandes cette année. Sans compter qu’il serait bien difficile d’assumer la charge de travail induite par ces projets avec des engins qui n’offriraient pas toutes les garanties de fiabilité et de disponibilité.

C’est en substance le sens du discours tenu par le président de SNCF Réseau : "la maintenance des engins est un maillon de la chaîne de transport. Or, il faut que chaque moyen soit la hauteur pour améliorer in fine le service au voyageur", assure-t-il.