La maintenance des infrastructures ferroviaires urbaines, telles que les métros et autres tramways, permet aujourd’hui aux entreprises de travaux de maintenir un niveau d’activité dans l’attente de grands projets.
"Dans notre stratégie, la maintenance est une part de marché que l’on veut conserver. Elle nous permet d’absorber les variations d’activité liées à des projets de tramways et de métros plus épisodiques", explique le directeur de l’agence Colas Rail dédiée au marché des tramways et métros, Patrick Montel.
Evidemment, le volume du marché de la maintenance ne pourra jamais compenser les travaux neufs, tant l’on se situe sur deux échelles financières incomparables. Mais au final, là n’est pas l’essentiel pour une entreprise travaux dont l’une des principales préoccupations consiste à occuper ses équipes. Peut-être plus encore que sur le chiffre d’affaires, c’est dans la gestion des ressources humaines que les contrats de maintenance peuvent influer positivement.
Récurrentes et souvent programmées sur plusieurs années, ces opérations offrent une meilleure visibilité en termes d’organisation, de prévision de moyens et d’investissements. Elles tiennent ainsi un rôle d’amortisseur qui permet de garantir un niveau d’activité dans les périodes vides de grands projets. "Notre objectif est de maintenir un volume d’activité qui nous permette d’occuper 100 % de nos effectifs. Les travaux neufs sont ensuite gérés comme des projets ponctuels qui nécessitent la mobilisation de ressources complémentaires issues du groupe, de l’embauche ou autre", détaille Patrick Montel.
Retrouvez un article complet sur le développement des travaux de maintenance dans le prochain numéro du magazine BTP Rail, à paraître prochainement.
En photo : les équipes de Colas Rail assurent la maintenance du métro de Lille