Grâce à la future ligne à grande vitesse Sud Atlantique Europe, dès 2017, Bordeaux sera à un peu plus de deux heures de Paris en TGV.
En attendant, le chantier tourne à plein régime et les délais de construction sont respectés sur la LGV Tours-Bordeaux. Des performances liées notamment à une bonne organisation et surtout à la capacité d’anticiper les besoins, notamment en termes de matières premières.
« Avant même que nous ayons signé le contrat et compte tenu des tensions liées à une demande supérieure à l’offre en ce qui concerne l’acier, explique Gilles Godard, directeur de Cosea, la décision a été prise d’acheter le métal dès 2010. Il a été stocké en Angleterre pendant trois ans. Depuis un peu plus d’un an, il arrive dans les usines de Tata Steel à Hayange dans l’est de la France. Là, il est laminé en barre de 108 mètres, puis transféré en train dans une usine de SNCF Réseau près de Dijon pour être transformé en longs rails soudés de 432 mètres dont nous nous servons pour la construction de la LGV. »
Au total, pas moins de 91 000 tonnes d’acier ont ainsi été achetés dès 2010. Un véritable pari : si finalement le contrat n’avait pas été signé, les ventes de cet acier auraient pu se faire à perte. « Nous l’avons fait car nous souhaitions sécuriser l’approvisionnement en acier et bloquer les prix qui étaient à la hausse », conclut le directeur de Cosea.
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