Le chantier du Canal Seine-Nord Europe prévoit la construction de 7 écluses, 62 franchissements routiers et ferroviaires, 3 ponts-canaux ou encore 4 ports intérieurs. Au total, ce sont 6 000 personnes qui seront mobilisées sur ce chantier, de 2023 à la mise en eau en 2032. Dans ce contexte, la SCSNE s’associer le concours de l’OPPBTP afin d’engager une dynamique de prévention et de sécurité auprès des entreprises et personnels appelés à intervenir sur cette opération.
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- Parfaire et mettre en œuvre la politique de prévention de la SCSNE ;
- Poursuivre la montée en compétences des personnels de la SCSNE en matière de santé et sécurité au travail ;
- Accompagner les procédures de consultation des marchés publics afin d’effectuer un meilleur ciblage des entreprises au regard de leurs compétences et engagements en prévention ;
- Participer à la diffusion de pratiques communes à tous les opérateurs, entreprises, acteurs de l’opération et servir ainsi le développement d’une culture prévention partagée ;
- Mettre à profit les chantiers de la SCSNE pour recueillir de la connaissance, de l’innovation et expérimenter des solutions ou projets spécifiques.
De plus, du fait des configurations et risques spécifiques propres à ce chantier, l’ensemble des opérateurs appelés à travailler sur le chantier prendront part à une session de sensibilisation spécifiquement élaborée par l’OPPBTP : le « Passeport prévention du Canal Seine-Nord Europe ». Les premiers compagnons à suivre cette session de sensibilisation seront les compagnons qui travailleront sur le chantier de l’écluse de Montmacq-Cambronne-les-Ribécourt, qui démarrera au second trimestre 2024.
La « Charte Chantiers franchement sûrs » à signer prochainement par la SCSNE, la FRTP Hauts de France, la Dreets, les Carsat du territoire et l’OPPBTP viendra compléter ce dispositif. Les pratiques jugées performantes à chaque phase de l’opération pourront faire l’objet d’un relais à diffusion large sous forme de solutions prévention conçues par l’OPPBTP. En outre, l’opération du Canal Seine-Nord Europe pourra servir de terrain d’expérimentation et de test dans le cadre du projet « STOP COLLISION ». Ce dernier vise à mieux cerner les attentes quant à la gestion du risque de heurt engin-piéton, très prégnant dans le BTP, cibler les engins les plus concernés et concevoir les solutions à mettre en œuvre pour éliminer ce risque sur les chantiers.