Eiffage et NGE remportent en groupement un deuxième contrat attribué par Tisséo pour les travaux de génie civil des tunnels, des stations et des ouvrages de la future ligne C du métro de Toulouse, entre l’ouvrage annexe Colomiers, situé à 100 m de la station Colomiers Gare et l’ouvrage annexe Laporte (lot 1). Le montant global du contrat s’élève à 233 millions d’euros (part Eiffage 65 % et part NGE 35 %).
Le groupement, dont Eiffage est mandataire au travers de sa filiale Eiffage Génie Civil, sera en charge des études et de la réalisation d’un tunnel de 3,85 kilomètres, de 3 stations et de 4 ouvrages annexes en inter-stations. Ce marché prévoit également la réalisation de 3 rameaux de connexion des puits au tunnel.
Le projet intègre de nombreuses avancées techniques, conformément au lot 2, telles que la mise en oeuvre d’un tunnelier nouvelle génération et l’utilisation de voussoirs en béton fibré moins consommateurs d’acier pour 95 % du chantier, dont la fabrication sera assurée en propre par le groupement grâce à une nouvelle usine en région toulousaine. Carasol, la technique de caractérisation des sols développée par Eiffage, sera également mise en oeuvre.
Sur le volet environnemental, le groupement vise une valorisation à plus de 80 % des déblais. Des engagements ont également été pris pour réduire l’empreinte carbone du chantier par l’utilisation d’énergie à dominante renouvelable, de véhicules propres ou encore d’installations de chantier basse consommation éco-conçues.
Le projet mobilisera jusqu’à 550 collaborateurs et prévoit 70 000 heures d’insertion professionnelle, dont 20 % de formation, avec la création d’environ 150 à 200 emplois. Il démarrera dès le printemps 2023, après une phase préparatoire de 3 mois. La remise des infrastructures avant aménagement et équipement est planifiée durant l’été 2027, pour une mise en service en 2028.
Eiffage et NGE s’étaient déjà vus attribuer début février le marché pour la réalisation du lot 2 de la future ligne C du métro de Toulouse entre l’ouvrage annexe Laporte et la station Raynal, dans le prolongement du lot 1, pour un montant de près de 590 millions d’euros.