Le Baromètre des risques d’Allianz 2023 indique que l’interruption d’activité est l’une des principales préoccupations des entreprises pour la deuxième année consécutive (avec 34 % des réponses). Toutefois, il n’est pas surprenant avec la guerre en Ukraine que la crise énergétique et les évolutions macro-économiques (ex : inflation, programmes d’austérité) fassent leur entrée en France dans le top 5 des risques cette année (respectivement en 3e et 4e position). Les entreprises françaises sont également de plus en plus soucieuses de la pénurie de talents, les plaçant pour la première fois dans le classement des risques (10e).
« 2023 sera une année difficile. En termes purement économiques, elle ne sera probablement pas bonne pour de nombreux ménages et entreprises. Mais il n’y a aucune raison de désespérer, estime Ludovic Subran, chef économiste chez Allianz. D’une part, la hausse des taux d’intérêt est bénéfique, notamment pour des millions d’épargnants. D’autre part, les perspectives à moyen terme sont bien meilleures, en dépit –ou à cause– de la crise énergétique. Leurs effets, au-delà de la récession attendue en 2023, sont déjà visibles : une transition accélérée vers la décarbonation de l’économie et une sensibilisation accrue aux risques dans tous les secteurs de la société, qui renforceront la résilience économique et sociale. »
Focus sur le secteur minier
Les interruptions d’activité reste le 1er risque relevé dans le secteur minier par le baromètre Allianz 2023. Suivent la crise énergétique - logique quand on sait que l’énergie est une condition sine qua none à l’extraction de ressources naturelles - les incidents cyber (de plus en plus fréquents), le changement climatique et les incendies/explosions.