Perspective du projet de création d’un baignade naturelle dans le parc Georges Valbon. Crédit : Département de Seine-Saint-Denis
Le Département de la Seine-Saint-Denis a présenté à plus de 200 acteurs des travaux publics son programme d’achats pour plus d’une trentaine de projets de travaux lancés en 2022, représentant près de 300 millions € d’investissement.
Avec un budget global de 408 M€ d’investissement en 2022, la Seine-Saint-Denis se place comme le 6ème Département de France en matière d’investissement. Au-delà des grands plans de rénovation et de construction qui se sont succédés depuis 2010 en faveur des collèges, le Département porte également des programmes ambitieux autour des voiries, des espaces verts ou encore de l’assainissement.
Avec l’arrivée de 21 gares du Grand Paris Express et la construction de nombreux équipements liés aux Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024, la Seine-Saint-Denis saisit l’opportunité d’une transformation durable de son territoire. Afin d’inviter les actrices et acteurs du secteur des travaux publics à prendre part à cette dynamique, une rencontre a été organisée au Stade de France le 7 avril dernier, rassemblant plus de 200 participants.
Plus d’une trentaine d’opérations, correspondant à près de 300 M€ d’investissement, ont été présentées, parmi lesquelles : la rénovation énergétique, la construction ou la reconstruction de collèges ; la réhabilitation du stand de tir de Marville à La Courneuve ; la création d’une baignade naturelle dans le parc Georges Valbon ou encore des travaux d’aménagement en lien avec le prolongement du Tramway T1.
Les opérations lancées devront répondre à des normes écologiques très importantes afin de : réduire les impacts environnementaux par la construction bas-carbone, le réemploi des matériaux, l’utilisation de matériaux biosourcés ou encore le recyclage systématique et aussi local que possible des déchets de chantiers ; adapter les constructions et les aménagements aux changements climatiques (conception bioclimatique, confort d’été et rafraichissement, préservation de la biodiversité...) ; et de soutenir le développement de filières dédiées à ces enjeux.