Face à l’accroissement de la population et à la densification des zones urbaines, la création de nouveaux espaces de vie - logements, bureaux ou parcs urbains - est devenue une préoccupation majeure pour les collectivités et les aménageurs.
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"Lorsque l’on réfléchit à l’échelle d’un quartier, il peut être plus judicieux d’opter pour la réhabilitation d’une friche. En effet, au-delà d’éviter la création de nouvelles infrastructures de transports et d’énergie, le choix du renouvellement urbain peut permettre d’accroître l’attractivité d’un quartier et sa valorisation foncière", croit Maximilien Piquant, responsable des Etudes Socio-économiques au sein d’Arcadis.
Laurent Chateau, chargé de mission à l’Ademe, ajoute : "En tant que fonciers disponibles, les friches représentent en outre de réelles opportunités pour inscrire les territoires dans une trajectoire de sobriété et de résilience nécessaire à l’atteinte de l’objectif de ‘’zéro artificialisation nette’’".
Baptisé Benefriches, cet outil a été développé pour le compte de l’Ademe avec l’aide de l’Institut Efficacity et est disponible au sein de la médiathèque en ligne de l’agence.
"Ensemble, nous avons travaillé de manière constructive pour développer un outil alliant vision terrain et méthodologie. Après une phase test sur 4 projets et usages différents, Benefriches a démontré que la reconversion de friches génère des bénéfices nets socio-économiques pouvant compenser le déficit économique de l’opération et même afficher un bilan plus favorable", précise Adrien Bestieu, chargé d’Etudes Socio-économiques au sein d’Arcadis.