Depuis le mois d’avril, le nombre de chantiers a explosé, note l’AFP, avec près de 1 300 nouvelles emprises apparues entre avril et juillet. Sur les 6 123 emprises dénombrées par la mairie de Paris, 533 sont gérées directement par la ville elle-même (aménagement de pistes cyclables sur les Champs-Elysées, réfection de la voirie sur l’avenue du Père Lachaise), 2 778 sont opérés par des tiers (ravalement de façade, et réfection d’immeubles particuliers), et 2 182 sont assumés par des opérateurs de réseaux ou concessionnaires (l’inspection d’une canalisation de chauffage rue La Fayette, une réparation de fuite près de la place de la Bourse).
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L’enfer sur la route
La circulation n’a jamais été aussi perturbée à Paris que ces derniers mois, s’amplifiant même en cette période d’été, propice, on le sait, aux travaux, mais généralement source de trafic allégé en raison des départs en vacances. L’AFP a recensé cet été, sur la base des données de la ville de Paris, quelque 309 chantiers impactant le trafic. Parmi eux, le chantier de rénovation de la place de la Nation, et surtout, les travaux de création du réseau express vélo.
On fera état d’une circulation problématique rue de la Chapelle, gênée par des chantiers menés dans les rues perpendiculaires; avenue Ledru-Rollin où la rue du faubourg Saint-Antoine adjacente est à sens unique à partir de l’intersection avec l’avenue en raison de deux chantiers de réseaux, et sept chantiers privés; ou encore avenue Gambetta, qui accueille 11 chantiers dont deux chantiers opérés par la mairie de Paris, et par des opérateurs tels qu’Enedis, JC Decaux, RATP, GRDF ou CPCU. La place éponyme est à la même enseigne, avec une sortie condamnée et des files réduites sur le giratoire.
Ces "points noirs" de circulation auront bel et bien généré des "paralysies" constatées par les journalistes de l’AFP le 12 juillet dernier.