Magni a inauguré la semaine dernière sa première filiale française tout près de Nantes. L’occasion pour Riccardo Magni, fondateur et président du groupe italien de rappeler les ambitions internationales avec notamment l’intention de tripler la production de chariots télescopiques.
C’est près de Nantes (44) et plus exactement à Vigneux-de-Bretagne que Magni a décidé d’inaugurer la semaine dernière sa première filiale française. Une première hexagonale pour l’Italien et seulement le troisième site européen après ceux existants en Allemagne et au Royaume-Uni en plus des filiales sud-africaines (1) et américaines (2) pour un total de 300 points de vente. Le site nantais s’étend sur 7 000 m² dont 1 400 m² de bâtiments et 600 m² d’ateliers. Magni y a injecté 1,3 million d’euros et compte en son sein 5 personnes dont Christophe Ville, directeur des ventes ou encore Sébastien Leray, responsable APV. « L’histoire de Magni a seulement débuté en 2013 pour aujourd’hui devenir un acteur qui compte », a résumé Riccardo Magni président du groupe spécialiste des chariots télescopiques rotatifs et fixes à l’occasion de cette inauguration.
Un CA de 125 millions d’euros en 2018
Après six ans d’existence, Magni connaît un développement rapide terminant l’exercice 2018 avec un chiffre d’affaires de 125 millions d’euros dont 58 millions d’euros réalisé par le marché européen. Mais l’Italien ne compte pas s’arrêter là : le groupe vise un CA de 160 millions d’euros pour l’exercice en cours avec une part hors Europe de 60 millions d’euros et une nouvelle croissance en Amérique du Nord (+50 %). Une nouvelle phase donc pour Magni qui devrait, par ailleurs, déménager dans un tout nouveau siège de 20 hectares sur ses terres natales à Castelfranco Emilia, avec, en outre, un nouveau site de production de 33 000 m² pour lequel il a investi 50 millions d’euros. « Il est important pour nous de montrer nos ambitions et nos envies de développements », ajoute encore Riccardo Magni.
3 000 machines produites par an
Des envies de développements qui passent par une importante hausse de ses volumes : le constructeur souhaite tout simplement « tripler sa production de chariots télescopiques fixes (1 000 unités) et rotatifs (2 000 unités) pour dépasser les 3 000 unités annuelles et pouvoir compter sur une gamme complète à très court terme », promet encore Riccardo Magni. Le dirigeant n’oublie pas non plus sa gamme de nacelles, lesquelles sont produites par son partenaire chinois Dingli, pour, à terme, espérer devenir un full-liner sur le secteur…
C'est à Vigneux en Bretagne (44) que Magni a décidé d'ouvrir son premier site français.
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