« Depuis deux ans, la dynamique est encourageante, confirme Epvre Delquié, responsable commercial chez Sygmat, importateur exclusif des grues Sennebogen en France. Elle est tirée par le Grand Paris, qui représente 20 à 30% de notre progression sur deux ans ». Non négligeable, d’autant que l’enjeu va être de poursuivre sur la même lancée alors que la donne a changé. « Les grands groupes de fondations, notre clientèle directe, ont renouvelé leurs équipements. Nous visons désormais les 2e et 3e opérateurs que sont les sous-traitants dans le génie civil ainsi que les loueurs et levageurs », confesse le responsable. Heureusement, la recrudescence des grands projets en France ne concerne pas que le Grand Paris. « On sent un regain d’attention de la part des grands décideurs, abonde Epvre Delquié. Les projets se concrétisent notamment dans le secteur du bâtiment préfabriqué en béton, ou encore dans l’industrie. Un chantier comme l’extension en mer de Monaco est par exemple générateur de besoins sur deux ans minimum ! ».
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Dans tout ce « fourmillement », une tendance se dégage. La grue à flèche treillis fait de plus en plus de place à la grue télescopique sur chenilles. « C’est clairement une montée en puissance, juge Epvre Delquié. Les génie civilistes et les fondeurs s’y intéressent en tant que grue de service. Elle est souple d’utilisation, rapide à mettre en œuvre et sa longueur de flèche est ajustable. Sans compter sa compacité qui lui permet un repliage facile ». Et pour anticiper la demande, le responsable a récemment étoffé ses équipes avec un nouveau collaborateur. Jérôme Le Lann, qui vient en qualité d’ingénieur commercial, assurera une mission de promotion des gammes des grues télescopiques de chantier, sur châssis mobiles et sur chenilles.