EDF vient d’annoncer un nouveau retard d’un an pour la livraison de l’EPR de Flamanville, sans parler de nouveaux surcoûts dus à des problèmes de soudures.
De plus, 20 autres devront être refaites, ne respectant pas les critères "de haute qualité" d’EDF. L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a indiqué que 10 soudures feront par ailleurs l’objet d’une "justification spécifique".
Conséquence : "Le chargement du combustible est désormais prévu au 4e trimestre 2019", en lieu et place de fin 2018. "Et l’objectif de coût de construction est porté de 10,5 à 10,9 milliards d’euros", écrit EDF dans un communiqué.
Le retard de livraison pris par Flamanville impactera d’autant plus la fermeture de la centrale de Fessenheim dans le Haut-Rhin, a fait savoir le gouvernement.