Interrogé par le quotidien, Fabrice Roussel, vice-président (PS) de Nantes Métropole confie : « Avec les acteurs économiques, nous évaluons en ce moment nos besoins. Nous allons par exemple devoir améliorer l’accessibilité ferroviaire, notamment en modernisant les lignes Saint-Nazaire-Nantes-Paris ou Massy-Valenton ».
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En parallèle, l’Etat devra verser des indemnités au groupe Vinci pour cette rupture de contrat (entre 100 millions et 500 millions d’euros selon les informations divulguées). Avec notamment l’indemnisation des riverains de Nantes-Atlantique, les subventions perdues déjà versées par l’Etat et les collectivités, ou encore les opérations d’expulsion de la ZAD, le coût global de cet abandon pourrait s’élever à 699 millions d’euros.
Un montant qui serait toutefois, selon François Verchère présidente du collectif des élus anti-aéroport « deux à quatre fois moins cher que s’il avait fallu sortir un aéroport de terre ».