Le parc des expositions de Paris-Le Bourget, en Seine-Saint-Denis, va accueillir du 30 novembre au 11 décembre prochain la 21^ème Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques. Mais des travaux doivent être réalisés afin que le site soit pleinement opérationnel pour cet événement international.

D’après Le Figaro, c’est le ministre des Affaires étrangères et du Développement international (et accessoirement président de la COP21), Laurent Fabius, qui doit officiellement lancer ce jour les travaux du site Paris-Le Bourget. Selon la société Viparis, gestionnaire des principaux centres de congrès en région Ile-de-France, la COP21 s’étendra sur les 180 000 m² de surface d’exposition offerts par le parc du Bourget. Mais en moins de 2 mois, 3 000 personnes vont malgré tout être mobilisées pour bâtir 80 000 m² de structures provisoires supplémentaires. Une soixantaine de porteurs sont attendus, pendant que 1 000 km de câbles devraient être posés. Et pour faire correspondre le lieu avec l’événement, les organisateurs souhaitent que le parc du Bourget respecte la norme ISO 20-121, c’est-à-dire la mise en place de systèmes de management responsable appliqués à l’activité évènementielle.

Le Figaro précise qu’une cinquantaine de prestataires ont été sélectionnés pour la durée des travaux, avec en ligne de mire la livraison du site pour le 28 novembre, date à laquelle le parc des expositions de Paris-Le Bourget sera officiellement sous la responsabilité du Secrétariat de la convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. Quant au choix du lieu, Viparis explique que le centre de congrès du Bourget est idéalement situé, à égale distance entre l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle et Paris, sans oublier bien sûr la proximité avec l’aéroport du Bourget. De plus, il semblerait que le site présente une configuration matérielle idoine, notamment sur le plan de la sécurité.

Les organisateurs de la COP21 attendent pas moins de 20 000 délégués accrédités, 3 000 journalistes et 20 000 représentants de la société civile, tout ce monde allant être encadré par plusieurs milliers de policiers, CRS, gendarmes et agents de l’Organisation des Nations Unies.