Le plan de relance autoroutier mis en branle par l’Etat et les sociétés concessionnaires est actuellement au point mort en attente du feu vert de Bruxelles.
Ce plan de relance autoroutier, âprement négocié entre l’Etat et les sociétés concessionnaires Vinci, Eiffage, et Sanef, échange des travaux sur le réseau contre un allongement des concessions. Validé en septembre 2013 par l’Etat et le ministre des transports Frédéric Cuvillier, il doit permettre le financement de 3,5 milliards d’euros de travaux et la création de 15 000 emplois dans le secteur du BTP, d’après le groupe Eiffage.
Pour l’heure, ce plan est suspendu en l’attente du feu vert de la Commission européenne peu encline à valider ce qu’elle considère comme une entorse aux règles de mise en concurrence. Bien qu’un rapport de 600 pages lui ait été remis pour présenter le plan de relance, Bruxelles a envoyé le mois dernier un questionnaire complémentaire à retourner d’ici le 25 avril. En outre, la Commission souhaite s’assurer que le taux de retour sur investissement accordé aux concessionnaires ne soit pas trop élevé. Selon les Echos, le fin mot de l’histoire ne pourrait être connu qu’en juillet-août.