Jeune entreprise née en 2010 et spécialisée dans la mesure ferroviaire, TeamFer fait évoluer son produit star et lance une deuxième génération d’outils de mesure.
Bien conscients que la croissance de leur société est intimement liée à la qualité des matériels qu’ils proposent, les deux associés Pascale Beaudoing et Henri Bollon ont décidé de mettre l’accent sur la R&D. Durant ses 15 premiers mois, l’énergie de l’entreprise a été concentrée sur le développement des produits, même si le chiffre d’affaires ne devait pas dépasser les 72 000 euros. Mais dès l’année suivante, 2012, le pari s’est avéré payant puisque TeamFer a bouclé son exercice avec 450 000 euros. Un résultat encourageant qui s’explique notamment par le succès rencontré par le chariot de mesure baptisé UOTrack.
"C’est un concept assez original puisqu’il s’agit d’un simple chariot porteur d’outils sur lequel on vient greffer différentes fonctions, explique Henri Bollon. La première version de l’UOTrack comportait uniquement des mesures d’usure ondulatoire. Aujourd’hui, il possède des fonctions de calcul d’écartement et de dévers et proposera prochainement des modules télémétriques. D’autres évolutions encore sont à l’étude." Si TeamFer nourrit toujours de grandes ambitions pour son UOTrack, il n’en oublie pas de développer sa deuxième génération de produits dont le fer de lance est la règle DigiLame.
DigiLame : un produit de seconde génération
Lancé en mai dernier, il répond aux besoins de contrôle de la planéité des rails, de la mesure de l’usure ondulatoire, et de la détection des soudures en pointu ou en creux. Outre son poids (7 kg), la force de la DigiLame est d’être totalement insensible à la pluie, à la graisse ou à la rouille sur les rails. "Nous sommes le seul acteur français à proposer cette robustesse", garantit Henri Bollon. Par ailleurs, le matériel se distingue par sa polyvalence avec, par exemple, la capacité de mesurer dans la gorge d’un rail de tramway. "Le potentiel est très important, et nous avons lancé une phase d’homologation par la SNCF qui, on l’espère, devrait aboutir très prochainement. Si l’Infra valide l’outil, on peut prévoir de nombreuses unités grâce à cette référence", espère Pascale Beaudoing.
L’avenir de ce produit pourrait même s’inscrire au-delà des frontières françaises, selon les deux dirigeants qui ne font pas mystère de leur stratégie et de leurs ambitions. "On crée les produits, on investit le marché français puis on se développe à l’international."
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