Malgré un budget 2011 en augmentation placé hors périmètre des éventuels gels budgétaires, l’Afitf (Agence de Financement des Infrastructures de Transports de France) se dirige vers une impasse financière. C’est pour dénoncer cet état de fait que l’association TDIE alerte les pouvoirs publics.
« Sans réaction, des projets majeurs sont condamnés à être retardés », dénonce le lobby dédié aux infrastructures de transports et à la mobilité. Compte-tenu des projets d’infrastructures de transport à financer entre 2010 et 2014 (avec une forte montée en puissance à partir de 2012), il manquera plus de 2 milliards d’euros à l’Afitf (13,4 Md€ de dépenses à financer, selon une estimation basse, pour 11,05 Md€ de recettes incluant la taxe poids lourds dès mi-2012). « Et cela n’inclut ni un plan de rattrapage des infrastructures de desserte des grands ports, dont Marseille et le Havre, ni le financement des enjeux majeurs en matière de fret ferroviaire, qui vont bien au delà de l’engagement national », poursuit l’association.
Propositions concrètes
TDIE propose donc une série de mesures qui permettraient à l’Etat de tenir les engagements du Schéma National des Infrastructures de Transports. L’association demande notamment au gouvernement d’affecter à l’Afitf les recettes qui proviendront de la vente d’une partie de la participation de l’Etat dans plusieurs aéroports régionaux. Elle renouvelle son soutien à l’extension du régime de la concession aux routes express nationales ou départementales, et aux infrastructures non-routières à rénover et développer. Elle apporte son soutien aux diverses formes d’associations public-privé permettant d’apporter une régularité sur le long terme (loyers annuels contractualisés) à l’entretien des infrastructures routières. Concernant les collectivités, TDIE demande au gouvernement d’autoriser la Caisse des Dépôts et Consignations à baisser le taux des prêts qu’elle consent aux collectivités dans le cadre de l’enveloppe dédiée de 7 milliards sur les années 2009-2013. Elle souhaite également que l’Etat fasse aboutir avant la fin de 2010 le dossier de la dépénalisation du stationnement, soulignant que c’est un mode de financement complémentaire et indispensable à la mobilité urbaine.
« Sans réaction, des projets majeurs sont condamnés à être retardés », dénonce le lobby dédié aux infrastructures de transports et à la mobilité. Compte-tenu des projets d’infrastructures de transport à financer entre 2010 et 2014 (avec une forte montée en puissance à partir de 2012), il manquera plus de 2 milliards d’euros à l’Afitf (13,4 Md€ de dépenses à financer, selon une estimation basse, pour 11,05 Md€ de recettes incluant la taxe poids lourds dès mi-2012). « Et cela n’inclut ni un plan de rattrapage des infrastructures de desserte des grands ports, dont Marseille et le Havre, ni le financement des enjeux majeurs en matière de fret ferroviaire, qui vont bien au delà de l’engagement national », poursuit l’association.
Propositions concrètes
TDIE propose donc une série de mesures qui permettraient à l’Etat de tenir les engagements du Schéma National des Infrastructures de Transports. L’association demande notamment au gouvernement d’affecter à l’Afitf les recettes qui proviendront de la vente d’une partie de la participation de l’Etat dans plusieurs aéroports régionaux. Elle renouvelle son soutien à l’extension du régime de la concession aux routes express nationales ou départementales, et aux infrastructures non-routières à rénover et développer. Elle apporte son soutien aux diverses formes d’associations public-privé permettant d’apporter une régularité sur le long terme (loyers annuels contractualisés) à l’entretien des infrastructures routières. Concernant les collectivités, TDIE demande au gouvernement d’autoriser la Caisse des Dépôts et Consignations à baisser le taux des prêts qu’elle consent aux collectivités dans le cadre de l’enveloppe dédiée de 7 milliards sur les années 2009-2013. Elle souhaite également que l’Etat fasse aboutir avant la fin de 2010 le dossier de la dépénalisation du stationnement, soulignant que c’est un mode de financement complémentaire et indispensable à la mobilité urbaine.