La voie rapide qui devait traverser la ville à ciel ouvert fera finalement l’objet d’un enfouissement lors de son passage sur Conflans-Sainte-Honorine. D’opposant au projet, Philippe Esnol en devient, aujourd’hui, un des principaux soutiens. "Le tracé initial qui était un inconvénient se transforme en avantage", estime-il. Rien d’étonnant dans cette attitude puisque la construction de ce tunnel de 3km sous la Seine évitera aux riverains de subir les nuisances sonores et la pollution des 100 000 véhicules attendus sur l’autoroute. Mieux encore, le tronçon permettra la requalification de la N184 en deux voies contre quatre actuellement, passant ainsi de 60 000 à 20 000 véhicules par jour. Seule ombre au tableau, cette évolution du projet engendrerait un surcoût d’environ 300 millions d’euros sur les 26 kilomètres de travaux du tronçon Méry-sur-Oise/Orgeval.
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