Unité de valorisation énergétique de Créteil. (Crédit DR)
Incinérer ses déchets pour produire de l’hydrogène, une première en France pour la ville de Créteil, proche de Paris. Le projet, baptisé « H2 Créteil », mené par Suez et le Sipperec, transformera l’électricité produite à partir de la combustion des déchets ménagers en hydrogène, par un procédé d’électrolyse.
Suez et Sipperec s’associent pour développer la 1re solution de production d’hydrogène vert sur une l’Unité de valorisation énergétique (UVE) du Syndicat mixte de traitement des déchets urbains du Val-de-Marne (SMITDUVM) à Créteil (94). Cette innovation permettra de fournir une solution énergétique décarbonée à tous les acteurs de la mobilité verte sur les territoires de Grand Paris Sud Est Avenir, Paris Est Marne et Bois, Grand-Orly Seine Bièvre, et plus largement de l’Ile-de-France. Cette première en France sera mise en service d’ici la fin de l’année 2022. Le projet de station hydrogène sur l’UVE de Créteil transformera l’électricité produite à partir de la combustion des déchets ménagers en hydrogène, par un procédé d’électrolyse. Produite localement, cette solution énergétique décarbonée et répondant à toutes les normes en vigueur garantira aux usagers un prix stable, indépendant des fluctuations et aléas des marchés des énergies fossiles. L’implantation de cette station, soutenue par l’Ademe et la région Ile-de-France, sur le site du SMITDUVM, accompagne la volonté des territoires de développer des alternatives et de proposer des solutions plus vertes à la mobilité intensive (poids lourds, transports collectifs, véhicules utilitaires et flottes des collectivités). Elle constitue par ailleurs une des étapes du plan de développement engagé depuis 3 ans par Valo’Marne avec la mise en service d’un puits de carbone et la fourniture supplémentaire de vapeur au réseau de chaleur urbain local. Elle s’intègre ainsi pleinement dans les politiques locales de transition énergétique et écologique et dans la dynamique du plan hydrogène en France. Cette dernière prévoit de consacrer 7 milliards d’euros d’ici à 2030, dont 2 milliards d’euros dans le cadre du plan de relance en 2021 et 2022, pour la recherche et le développement d’une filière créatrice d’emplois et bénéfique pour la qualité de l’air et le climat.