Si les professionnels sont en accord avec les objectifs poursuivis par les pouvoirs publics sur la question des déchets de chantier (amélioration du tri, de la collecte, de la valorisation et lutte contre les dépôts sauvages), ils appellent à faire preuve de prudence. Car "aucune analyse d’impact économique sérieuse n’a pu être faite sur les conséquences d’un basculement général des produits et matériaux de construction dans un système REP", écrivent-ils dans un communiqué.
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Parallèlement, le 5 septembre dernier, a été lancée une étude de préfiguration menée par l’Ademe dont l’objectif est de définir le périmètre, les filières à soutenir, les modalités de financement ainsi que le type de structure, dont l’interprofession, qui pilotera l’ensemble des actions pour les déchets du bâtiment.
"Il apparait donc prématuré d’inscrire dans la loi la forme, le périmètre, les modalités de financement ainsi que les modalités de pilotage du système", ajoutent les professionnels dans le communiqué.