Le nombre de transactions enregistrées a néanmoins baissé à 622 contre 651 en 2017, estime GlobalData. Sur les 622 transactions de 2018, 597 étaient des acquisitions et les 25 autres des fusions. Début 2019, 244 transactions (fusions et acquisitions mêlées) ont déjà été recensées. L’acquisition d’Innogy par E.ON pour 52,9 milliards de dollars a été la plus grande fusion/acquisition annoncée dans le secteur de l’énergie en 2018.
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Le rapport souligne que le secteur de l’énergie a connu une véritable transition vers une énergie propre et durable au cours des dernières années. Les entreprises de services publics (dans les marchés matures) se consolident, cherchant à prendre de l’ampleur en raison du passage aux énergies renouvelables, ce qui les pousse à modifier leurs modèles commerciaux.
La consolidation par acquisitions est principalement motivée par l’incapacité de quelques entreprises à atteindre cet objectif de manière organique et par la reconnaissance du fait que les entreprises ont besoin de collaboration ou de coopération pour que cette transition se produise.
"Les fournisseurs d’électricité et de services publics se concentrent sur des objectifs climatologiques cruciaux, tels que la croissance de l’énergie propre et l’amélioration de la production de gaz naturel, afin de résoudre les problèmes d’intermittence, de fiabilité et de sécurité, liés à l’approvisionnement en énergie, la fermeture des centrales au charbon et le démantèlement des centrales nucléaires. Les fusions et acquisitions impliquant des énergies renouvelables devraient augmenter à l’avenir", prédit Sneha Susan Elias, analyste en énergie chez GlobalData.