Dans le cadre de l’aménagement du Campus urbain, l’EPA de Paris-Saclay a pour objectif de produire une chaleur à plus de 60% renouvelable.
Le réseau d’échange de chaleur et de froid tout juste inauguré participera à l’économie de 6100 tonnes de CO2 par an. Il s’inscrit donc dans les ambitions de la Programmation pluriannuelle de l’énergie de 2019 ainsi que dans les engagements pris par la France lors de l’Accord de Paris sur le climat en 2015.
Selon François de Rugy, ministre de la Transition écologique et solidaire : « Les villes sont bien les premiers lieux de consommation d’énergie et donc les premières concernées par la transition énergétique, c’est un enjeu assurément environnemental, mais également social, puisqu’en diversifiant l’offre d’énergie, on diminue son coût. ». « Ici, à Paris-Saclay, les innovations irriguent au quotidien le territoire, pour en faire un véritable laboratoire à ciel ouvert de la ville de demain ».
Concrètement, le réseau contribue à la valorisation d’une énergie renouvelable et locale issue de la géothermie dans la nappe de l’Albien. La boucle tempérée permet l’échange d’énergie entre les différents îlots urbains. Les ouvrages de production décentralisés, situés dans chaque îlot, assurent, quant à eux, les échanges d’énergie au sein de chaque îlot et permettent une production de chaud et de froid au plus près des besoins.