Avec 8,35 milliards d’euros, Suez annonce un chiffre d’affaires en croissance de 11% pour le premier semestre 2018. De quoi satisfaire Jean-Louis Chaussade, directeur général du groupe, qui explique cette dynamique par «l’apport significatif de WTS dont la contribution dépasse nos attentes au terme de ce premier semestre».
«La progression des divisions International et Recyclage & Valorisation Europe est également soutenue», note le dirigeant de Suez. La division Recyclage & Valorisation Europe affiche ainsi un chiffre d’affaires de 3,1 Md€, en croissance 3,6%. Une évolution qui découle par exemple de la hausse de 3,2% des volumes traités, notamment grâce aux travaux du Grand Paris et à l’amélioration du prix des services vendus. Suez note aussi la hausse de 19% du prix moyen des métaux ferreux, à rebours des prix des papiers et cartons qui chutent suite à la décision chinoise de réduire les importations.
Dynamisme en Europe
Pour l’International (+1,7%), Suez met en avant «le fort dynamisme de la zone Italie et Europe Centrale qui progresse de 28,2%, avec par exemple la signature de nouveaux contrats de remédiation de sols en République Tchèque et de nouveaux contrats en Italie et en Roumanie». Le groupe continue sa progression en Australie (7%) et en Amérique du Nord (+3,9%). Toutefois, suite à la fin de certains contrats (Barka et Doha Ouest), la zone Afrique/Moyen-Orient/Inde recule de 13,1%.
Eau stagnante
Une tendance partagée par la division Eau Europe de Suez (+0,5%) qui reste marquée «par le contexte d’absence d’inflation en France et en Espagne et par la météorologie». En France par exemple, en raison d’une pluviométrie défavorable au premier semestre et de la fin du contrat de Valenton, les volumes d’eau vendus par Suez sont en baisse de 2%.
1 milliard en France
Le Groupe réaffirme néanmoins les perspectives de croissance de son chiffre d’affaires de 9% pour l’année 2018, une tendance soutenue par le renforcement de ses activités en France, avec le gain et le renouvellement d’une vingtaine de contrats innovants, pour un montant total de 1 milliard d’euros.