Pour le gouvernement suédois, il serait donc possible que le pays maintienne sa croissance tout en n’ayant plus la moindre énergie fossile (et donc plus la moindre production de dioxyde de carbone) dans son mix énergétique à l’horizon 2030. Un défi ambitieux que la Suède compte bien relever, si l’on en croit Les Echos : « Ce sera difficile, mais c’est possible », a révélé la ministre Kristina Persson. Mais le pays a-t-il vraiment les moyens nécessaires pour atteindre cet objectif pour le moins complexe ?
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Car la façon de voir les choses, et ensuite celle de les appliquer, est clairement établie chez les Suédois : le principe de précaution prévaut, les matières dangereuses sont éliminées, et (surtout ?) le principe du « pollueur-payeur » est vigoureusement appliqué par les autorités. En 2016, le budget suédois devrait consacrer 480 millions d’euros pour le développement des énergies renouvelables et des technologies vertes.