Le plan de gestion des déchets des chantiers du BTP liés au Grand Paris (Predec) doit être adopté ce jeudi 18 juin en séance du conseil régional d’Ile-de-France.
Il était temps. La question des déchets générés par le Grand Paris est désormais bel et bien sur le tapis avec le Predec qui doit être adopté ce matin en séance du conseil régional. De quoi soulager élus et habitants du Nord-Ouest du département très inquiets à l’idée de devoir accueillir 43 millions de tonnes de déchets inertes à l’horizon 2026. Car la capacité d’accueil de la Seine-et-Marne a ses limites et dernièrement de nombreux dossiers portant sur l’agrandissement des sites de stockage existants ou la création de nouveaux sites ont été déposés en préfecture de Melun.
Une situation qui devrait être maîtrisée avec le temps grâce au Predec qui prévoit un moratoire de 3 ans interdisant tout projet d’extension ou de création de site de stockage en Seine-et-Marne. "Un plafond annuel sera ensuite fixé à 4 millions de tonnes supplémentaires de déchets inertes autorisées par an", précise Le Parisien. Le département peut donc souffler d’autant que des sites de stockage de déchets inertes devront ouvrir dans le Val d’Oise, l’Essonne et les Yvelines afin de rééquilibrer la balance.