EuroBioRef, programme de recherche sur la bioraffinerie du futur, tire un premier bilan après 4 ans de recherche entre 29 partenaires issus de 15 pays européens.
Selon Franck Dumeignil (CNRS), coordinateur du projet : "Le concept EuroBioRef s’inscrit d’ores et déjà comme l’un des piliers d’un nouveau modèle bioéconomique Européen, durable et créateur de 200 000 emplois à l’horizon 2020". L’objectif d’EuroBioRef réside dans la mise au point de bioraffineries capables de transformer des sources très variées de biomasse - cultures non alimentaires, résidus agricoles… - en produits à forte valeur ajoutée - notamment biocarburants pour l’aviation, polymères, solvants,…- tout en respectant les piliers du développement durable. Ce concept de bioraffinerie adopte un design de procédé flexible et modulaire, adapté aussi bien aux unités de production de grande capacité qu’aux petites unités. Parmi ses réalisations concrètes, EuroBioRef cite la culture dans des champs de tests de cinq plantes lignocellulosiques et de dix plantes oléagineuses ; la mise au point de stratégies de rotation entre les cultures alimentaires et non-alimentaires ; le développement de biotechnologies efficaces pour produire des molécules plateformes à partir de glycérol et d’hydrolysats de biomasse ; la construction d’une nouvelle usine pilote en Norvège capable de traiter plus de 50 kg de matière lignocellulosique sèche par heure ou le dépôt de 21 brevets, la plupart liés à des transformations d’huiles végétales.