Certes, porté par l’heureux rétablissement du PTZ en avril dernier, le marché de l’accession à la propriété se redresse, singulièrement pour la maison individuelle. Mais cela ne peut masquer une réalité terrible : sur douze mois à fin juin 2025, les ventes de logements neufs aux particuliers (accession et investissement locatif) se situent à - 45 % par rapport à leur moyenne de long terme, et même à - 66% si l’on ne regarde que les ventes réalisées au profit d’investisseurs particuliers. De fait, les mises en chantier continuent de naviguer en basses eaux et sont loin de satisfaire l’ensemble des besoins et de permettre de résorber le déficit de logements accumulé depuis de nombreuses années.
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La Convention a également rappelé l’urgence d’un cadre plus lisible et plus pragmatique pour concilier sobriété foncière, réponses aux besoins et développement des territoires, tant pour les professionnels que pour les élus locaux. Pour cela, la proposition de loi TRACE doit être adoptée afin de rendre le ZAN respectueux des réalités territoriales, en soutenant les projets utiles et en libérant du foncier constructible, notamment via une fiscalité foncière réorientée pour favoriser la cession.
Grégory Monod, Président du Pôle Habitat FFB souligne « la loi de finances 2025 a permis des avancées mais le chantier de la relance du secteur reste immense : sans statut du bailleur privé, sans simplification massive, sans stabilité et visibilité fiscale et réglementaire, il n’y aura pas de reprise. Nous attendons du Gouvernement, du Parlement et des élus locaux qu’ils donnent les bons signaux, et nous répondrons présents ! ».