Cependant, les conditions proposées et exposées ont fait l’objet d’un vote de désapprobation de l’ensemble des organisations professionnelles et syndicales car dans l’état, elles présentent le risque d’affaiblir la dynamique en cours du développement des contrats d’apprentissage par la voie professionnelle faisant pourtant l’unanimité depuis quelques années avec un objectif affiché de l’Etat du million d’apprentis. En effet, une approche arithmétique et monolithique d’une diminution de 5% en moyenne des niveaux de prise en charge dont le seul souci est la rigueur budgétaire, ne permet aucunement de tenir compte de la variation des situations rencontrées par les CFA. D’ailleurs ces nouvelles dispositions continuent de ne pas distinguer la situation des CFA académiques des lycées professionnels, bénéficiant d’autres financements de l’Etat et des Conseils régionaux, avec celles des autres CFA fonctionnant désormais principalement avec le coût « contrat ». De plus on peut déplorer une baisse importante des financements des formations « métiers » pouvant aller jusqu’à 10 % alors que celles-ci nécessitent plus de moyens : plateaux techniques importants et sans cesse renouvelés, matières d’œuvre… quand en parallèle des formations « papier-crayons » font l’objet de baisses bien moindres. Cherchez l’erreur !
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