Au global, les dirigeants d’entreprise appréhendent sauf exception les semaines à venir avec une confiance raisonnée. Les industries franciliennes ont connu en effet des résultats aux différences marquées, les constructeurs automobiles continuant pour leur part à devoir faire face à de profondes difficultés. L’effritement des carnets de commandes explique en grande partie la modération des dirigeants de l’industrie dans leurs prévisions de court terme. Pour les services marchands, la demande est restée une nouvelle fois bien orientée sur fond de moindres tensions sur les prix en voie de stabilisation. Des secteurs comme le transport de marchandises, la restauration ou les services informatiques restent pénalisés par la difficulté à recruter. Les chefs d’entreprise tablent sur un mois de juin qu’ils prévoient encore porteur. Le bâtiment a subi en revanche un repli en raison de reports de chantiers qui ont tendance à augmenter. La détente sur les prix des matières et des carnets de commandes qui demeurent correctement garnis confortent les chefs d’entreprise dans leur prévision d’amélioration prochaine des niveaux d’activité.
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