Fort du succès du projet Viliaprint (5 maisons réalisées en partie en impression 3D béton), Plurial Novilia lance aujourd’hui un nouveau programme immobilier collectif s’appuyant également sur l’impression 3D de murs en béton.
Le projet ViliaSprint2 vise à imprimer sur site un immeuble de logements collectifs de 2 niveaux. Un second immeuble sera construit sur la même parcelle mais de manière traditionnelle et permettra de comparer in situ les avantages des deux procédés constructifs. ViliaSprint2 verra le jour dans la ZAC de Bezannes (51) qui a déjà accueilli plusieurs projets innovants signés Plurial Novilia ces dernières années. Après avoir livré 5 maisons individuelles peu avant l’été sur Réma’Vert, c’est donc un immeuble collectif R+2 de 12 logements et 1 700 m2 de surface habitable qui verra le jour à Bezannes, ce qui nécessitera évidemment une conception différente aussi bien au niveau architectural que technique.
Contrairement au projet précédent qui s’appuyait sur une impression hors-site, c’est directement sur le chantier que les murs seront imprimés grâce à l’apport technique du groupe allemand Peri et à un béton spécial peu carboné fourni par la société Holcim. Comme le souligne Johnny Huat, Directeur Général de Plurial Novilia : « Pour ce nouveau projet, nous voulons aller encore plus loin en expérimentant l’impression sur site. Nous pensons en que l’automatisation de la phase de gros oeuvre nous permettra de générer une vraie plus-value – en amont sur la conception architecturale comme en phase opérationnelle sur la productivité, la sécurité ou l’ergonomie au travail ». Plusieurs nouveaux défis techniques devront ainsi être relevés dans le cadre de ce projet. L’impression des murs sur site, sur plusieurs niveaux en hauteur, nécessitera notamment l’installation d’un système de portique mobile au coeur du chantier et l’utilisation d’un béton imprimable différent de celui utilisé pour Viliaprint mais toujours techniquement performant et environnementalement vertueux. Comme pour le précédent projet, le procédé utilisé nécessitera une certification ATEX (Appréciation Technique Expérimentale) par le CSTB afin de garantir notamment l’assurabilité du chantier et la mise en location des logements.
PUBLICITÉ