Les couvertures à faible pente des bâtiments industriels et commerciaux sont souvent réalisées à l’aide de bacs métalliques nervurés autoporteurs, avec ou sans étanchéité rapportée. De portée 3 m environ, ces bacs sont fixés sur des pannes de charpente en métal, bois ou béton. La propension d’un tel ouvrage à fléchir est particulièrement importante et aggravée par les surcharges climatiques qu’il est susceptible de supporter.
Les conséquences ?
Toute stagnation anormale et imprévue d’eau initie immanquablement un phénomène itératif et irréversible qui conduit à la ruine de la couverture : la création d’une flaque augmente la charge appliquée qui génère nécessairement une augmentation de la déformation et donc une aggravation de la flaque.
Les principales causes ?
Les évacuations d’eaux pluviales sont insuffisantes ou mal entretenues ; les éléments d’ossature ne sont pas calculés à la hauteur du risque ; l’entretien de la toiture et de l’engorgement des descentes EP est insuffisant.
Les bonnes pratiques ?
Vérifier les calculs de flèches des structures (ne pas oublier, selon les cas, la vérification sous accumulation d’eau), y compris des bacs métalliques. Porter une attention particulière à la conception du système d’évacuation des EP. Prévoir systématiquement des dispositifs de déversement des trop-pleins. Prendre conscience des contraintes propres aux systèmes siphoïdes. Assurer un entretien régulier du système.